Et les autres grands physiciens...

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Sommaire

Les physiciens étrangers
Mes contemporains au CEA
 
 

 

 
Hendrik Antoon Lorentz
 
1853 - 1928
Hendrik Antoon Lorentz

Hendrik Antoon Lorentz est né le 18 juillet 1853 à Arnhem, Pays-Bas et décédé le 4 février 1928 à Haarlem, Pays-Bas, c'est un physicien néerlandais qui s'est démarqué par ses travaux théoriques sur la nature de la lumière et la constitution de la matière. Il est co-lauréat avec Pieter Zeeman du prix Nobel de physique de 1902.

 

 

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Ernest Rutherford
 

 

 

1871 - 1937

Brillant physicien qui travailla d'abord sur la transmission des ondes. Il baptisa les premiers rayonnements Alpha et Béta (1898).

Prix Nobel de chimie en 1908.

Il propose un nouveau modèle d'atome, selon le principe planétaire.

  Rutherford's first researches, in New Zealand, were concerned with the magnetic properties of iron exposed to high-frequency oscillations, and his thesis was entitled Magnetization of Iron by High-Frequency Discharges. He was one of the first to design highly original experiments with high-frequency, alternating currents.

On his arrival at Cambridge his talents were quickly recognized by Professor Thomson. During his first spell at the Cavendish Laboratory, he invented a detector for electromagnetic waves, an essential feature being an ingenious magnetizing coil containing tiny bundles of magnetized iron wire. He worked jointly with Thomson on the behaviour of the ions observed in gases which had been treated with X-rays, and also, in 1897, on the mobility of ions in relation to the strength of the electric field, and on related topics such as the photoelectric effect. In 1898 he reported the existence of alpha and beta rays in uranium radiation and indicated some of their properties.

Rutherford’s first discovery was that elements are not immutable, but can change their structure naturally, changing from heavy elements to slightly lighter elements. This led to him being awarded the Nobel Prize for Chemistry in 1908, at the age of 37, for his work on the transmutation of elements and the chemistry of radioactive material.

His second discovery, the nuclear model of the atom, became the basis for how we see the atom today: a tiny nucleus surrounded by orbiting electrons.

Ernest Rutherford dans son laboratoire de Montreal

 

 

 

 
Max Planck
 

 

 

1858 - 1947

Max Planck

Prix Nobel de Physique en 1918.

Sa découverte du quantum d'action causa, en 1900, une révolution parce qu'elle introduisait la notion de discontinuité dans plusieurs domaines de la physique et obligeait à changer radicalement la description des phénomènes.

En 1931, le physicien américain R.Wood demanda à Planck comment il avait inventé une chose aussi incroyable que la théorie quantique.Planck répondit : “C'était un acte de désespoir. Pendant six ans, je m'étais battu avec la théorie du corps noir. Je devais trouver une explication théorique à n'importe quel prix, sauf en renonçant au caractère intangible des deux principes de la thermodynamique.” (A.Hermann, The genesis of Quantum theory 1971 p.23)

 
Max Planck

Planck received the Nobel Prize for Physics in 1918.

In 1885 Planck was appointed to a chair in Kiel and held this chair for four years. After the death of Kirchhoff in 1887, Planck succeeded him in the chair of theoretical physics at the University of Berlin in 1889. He was to hold the Berlin chair for 38 years until he retired in 1927.

While in Berlin Planck did his most brilliant work and delivered outstanding lectures. He studied thermodynamics in particular examining the distribution of energy according to wavelength. By combining the formulas of Wien and Rayleigh, Planck announced in 1900 a formula now known as Planck's radiation formula. In a letter written a year later Planck described proposing the formula saying:- ... the whole procedure was an act of despair because a theoretical interpretation had to be found at any price, no matter how high that might be. Within two months Planck made a complete theoretical deduction of his formula renouncing classical physics and introducing the quanta of energy. At first the theory met resistance but due to the successful work of Niels Bohr in 1913, calculating positions of spectral lines using the theory, it became generally accepted.

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Enrico Fermi
 

 

1901 - 1954

 

Enrico Fermi

Enrico Fermi est né le 29 septembre 1901 à Rome et décédé le 28 novembre 1954 à Chicago, c'est un physicien italo-américain. Ses recherches serviront de socle à l'exploitation de l'énergie nucléaire.
Il est lauréat du prix Nobel de physique de 1938 « pour sa démonstration de l'existence de nouveaux éléments radioactifs produits par bombardements de neutrons, et pour sa découverte des réactions nucléaires créées par les neutrons lents».
Peu avant la Seconde Guerre mondiale (1939), Fermi émigre aux États-Unis avec des collègues de l'Institut Via Panisperna (avec de gauche à droite : Oscar D'Agostino, Emilio Segrè, Edoardo Amaldi, Franco Rasetti et Enrico Fermi), il travaille d'abord à Los Alamos, puis il construira la première pile dans le stade de Chigago.

 

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Albert Einstein
Inventer, c’est penser à côté.

 

 

1879 - 1955

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Prix Nobel de physique en 1921.

1895 il décide de préparer le concours de l’Ecole polytechnique de Zurich. Il l’obtient à la deuxième tentative, en 1896. Malgré son diplôme obtenu en 1900 et une première publication sur la capillarité en 1901, son esprit indépendant et son caractère frondeur lui interdisent un poste d’assistant à l’université. Ce n’est qu’en juin 1902, après une période de chômage, qu’il obtient le poste d’expert auprès du Bureau des brevets de Berne. Ce travail lui offre une réelle liberté car il peut réfléchir aux problèmes de physique le soir après sa journée de travail.

En ce début de XXe siècle, la physique traverse une grave crise. Les deux théories qui permettent d’expliquer les phénomènes physiques semblent incompatibles. La mécanique, science du mouvement, repose en effet sur le principe de relativité, énoncé par Galilée. Rien n’est absolument immobile ; tout dépend du référentiel dans lequel on se place. Or, la théorie de l’électromagnétisme élaborée par Maxwell dans les années 1850, avérée par les résultats expérimentaux, décrit la lumière comme une onde se propageant dans l’éther. Mais aucune description physique de l’éther n’a pu être trouvée. Seule certitude, il est d’une immobilité absolue. Ce qui se révèle en totale contradiction avec le principe de relativité. Une autre contradiction jette les physiciens dans le trouble. La matière est constituée d’atomes. Elle est donc discontinue. Or, lorsqu’on chauffe un filament, celui-ci émet de la lumière ; lumière qui est nécessairement continue d’après Maxwell. Comment quelques chose de discontinue peut-il produire un phénomène continue ? Aucun des physiciens de l’époque ne peut apporter de réponse et la physique se trouve dans une impasse.

C’est alors qu’Einstein fait publier deux articles dans Annalen der Physik qui se révèlent révolutionnaires. Le premier paraît en mars 1905. Il décrit comment l’énergie d’un corps chauffé peut se transformer en énergie lumineuse. Cette transformation n’est possible qu’en considérant la lumière constituée de "grains" qu’Einstein appelle "quanta de lumière" (les photons). La lumière n’est alors ni continue ni discontinue, mais les deux à la fois. Einstein ne sait toujours pas dans quelles circonstances la lumière se révèle continue ou discontinue mais son hypothèse n’en demeure pas moins exacte. Le deuxième article paraît deux mois plus tard, en juin. Il se propose de résoudre le problème posé par l’éther, en totale contradiction avec le principe de relativité. Pour Einstein, l’éther n’a pas lieu d’être. La seule donnée qui permet de décrire la lumière est sa vitesse c, constante quelle que soit la vitesse de l’observateur. Il énonce alors sa théorie de la relativité qui unifie les théories de la matière et de la lumière. La matière comme la lumière subissent le principe de relativité et la simultanéité de deux événements devient dépendante de l’observateur. Le temps n’est plus un concept invariant et est lui aussi relatif.

En septembre 1905, Einstein ajoute un post-scriptum à son article et démontre la célèbre formule E=mc², induisant une équivalence entre la matière et l’énergie. Formule qui sera à l’origine du développement de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins civiles ou militaires. Mais Einstein ne s’arrête pas là. Dès 1907, il commence à réfléchir à sa théorie de la relativité générale qui permettrait d’expliquer le phénomène de la chute des corps. Mais elle nécessite de plus grandes connaissances en mathématiques modernes. Il quitte alors le Bureau des brevets et obtient un poste universitaire d’abord à Berne puis à Prague en 1911. En 1912, il devient professeur à l’Ecole polytechnique de Zurich et y retrouve un ancien camarade, Marcel Grossmann. Il a enfin l’aide qu’il désirait en mathématiques et entreprend la mise au point de sa théorie. Une erreur le conduit à une impasse et il perd trois ans. Mais le tir est rapidement corrigé et la théorie de la relativité est achevée à la fin de l’année 1915. Elle offre une nouvelle interprétation de la chute des corps.

La force d’attraction de Newton est remplacée par une déformation de l’espace autour des corps. Comme une balle déforme une toile tendue en y formant un creux, un corps modifie l’espace autour de lui. Cela explique pourquoi tous les corps, quelle que soit leur masse, tombent avec la même accélération ; ils suivent en fait la ligne de plus grande pente du creux formé dans l’espace. De plus, Einstein énonce le fait que l’espace et le temps ne peuvent exister sans matière. Comment vérifier simplement cette théorie ? Si un corps déforme l’espace autour de lui, alors les rayons d’une étoile située derrière le soleil seront déviés et son image ne sera pas là où elle devrait être. Les observations effectuées lors d’une éclipse par Sir Arthur Eddington, astronome britannique, confirment pleinement les calculs d’Einstein. La théorie de la relativité générale est avérée. Les médias s’emparent alors de l’histoire et offrent à Einstein la reconnaissance et la gloire. La science devient aux yeux du monde un symbole de paix et de réconciliation : un Anglais a confirmé la théorie d’un Allemand ! Une illusion qui sera bientôt balayée par les événements.

Mais la nouvelle popularité d’Einstein lui permet de reprendre ses activités politiques et l’aide à promouvoir son idéal de paix. Il défend la cause du peuple juif et milite en faveur de la construction d’une université de haut niveau en Palestine. Une tournée aux Etats-Unis en 1921 lui offre les fonds nécessaires.

Juif, pacifiste et mondialiste, Einstein subit rapidement les foudres des extrémistes national-socialistes. Il revient d’un voyage aux Etats-Unis lorsque Hitler prend le pouvoir en 1933. Il ne rentre pas à Berlin et rejoint les savants de l’Institute for Advanced Study de Princeton. Il prendra la nationalité américaine en 1940. Son exil ne l’empêche pas de poursuivre ses activités politiques. Il sauve de nombreux chercheurs européens et convainc le président Roosevelt de développer le programme de la bombe nucléaire avant que l’Allemagne n’y parvienne. Il regrettera amèrement son geste et soutiendra, de 1945 à sa mort, en 1955, l’action du Comité d’urgence des savants atomistes qui vise à limiter les ingérences de l’Etat dans la recherche scientifique.

Si Einstein est respecté et écouté, il n’en est pas moins, à la fin de sa vie, en bute avec la jeune génération de physiciens comme Heisenberg, Pauli et surtout Bohr. En effet, Einstein a posé les fondations d’une nouvelle théorie, la théorie quantique, qu’il n’accepte pas. Cette théorie interdit toute représentation réelle des objets physiques élémentaires comme les électrons, les protons, etc. Ils ne peuvent être décrits qu’en termes de probabilité : probabilité qu’ils suivent une certaine trajectoire, qu’ils aient une certaine position, une certaine vitesse. Or Einstein n’adhère pas à cette vision probabiliste de la réalité. Pour lui, " Dieu ne joue pas aux dés ". Il refuse que le résultat d’une expérience ne puisse être unique et prédit avec certitude. Pour lui, la mécanique quantique est sinon inexacte, du moins incomplète. Einstein se révèle en cela le dernier des physiciens classiques.

 

 
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Un article intéressant : Albert Einstein était-il extraterrestre?

   
 
Frederick Soddy
 

 

 

 

1877 - 1956

Prix Nobel de Chimie en 1921

Il commença sa carrière au Canada. Chimiste et homme d'action, il fit équipe avec Rutherford, de 1900 à 1903 ils travaillèrent à établir la théorie des transmutations radioactives.

Avec le physicien Ernest Rutherford, il étudia les transformations radioactives des noyaux atomiques qui lui permirent d'expliquer le mécanisme de la désintégration des atomes et de donner la loi de filiation. Soddy retourne en Angleterre en 1903 et travaille à Londres avec Ramsay ; ils montrent que l’hélium se forme dans la décomposition radioactive du radium. Soddy est nommé en 1904 professeur à l’université de Glasgow et en 1919 à Aberdeen; il devient ensuite en 1919 professeur à l’université d’Oxford où il prend sa retraite en 1936.

En 1913, soit quinze ans après la découverte de la radioactivité, les chimistes avaient découvert plus d’une quarantaine de nouveaux éléments dans les minerais de thorium et d’uranium, c’est-à-dire beaucoup plus que n’en laissaient encore disponibles le tableau de Mendeleïev. Par ailleurs, ces nouveaux éléments, ou radioéléments, présentent des propriétés chimiques identiques à celles d’éléments connus, tels l’uranium, le thorium, le bismuth, le plomb ou le tantale. Pour interpréter ces faits, Soddy propose en 1913 la théorie des isotopes: les isotopes occupent la même case dans le tableau périodique, présentent les mêmes propriétés chimiques, mais diffèrent par leurs poids atomiques et leurs durées de vie radioactive. Soddy indique également le principe de la formation des radioéléments par émission de particules alpha ou beta. Theodore W. Richards apporte en 1914 une confirmation expérimentale de la théorie de l’isotopie en montrant que le poids atomique du plomb extrait d’un minerai contenant du thorium ou de l’uranium est, légèrement mais sûrement, différent de celui du plomb extrait d’un minerai non radioactif. L’existence d’isotopes dans de nombreux éléments non radioactifs tels le néon et le chlore va être rapidement établie, en particulier avec les travaux de Joseph J. Thomson et de Francis W. Aston. Soddy reçoit le prix Nobel de chimie 1921.

  Here he worked with Professor Sir Ernest Rutherford on problems of radioactivity. Together they published a series of papers on radioactivity and concluded that it was a phenomenon involving atomic disintegration with the formation of new kinds of matter. They also investigated the gaseous emanation of radium.

Leaving Canada, Soddy then worked with Sir William Ramsay at University College, London where he continued the study of radium emanation. Here, Soddy and Ramsay were able to demonstrate, by spectroscopic means, that the element helium was produced in the radioactive decay of a sample of radium bromide and that helium was evolved in the decay of emanation.

From 1904 to 1914 Soddy was lecturer in physical chemistry and radioactivity in the University of Glasgow. Here he did much practical chemical work on radioactive materials. During this period he evolved the so-called "Displacement Law", namely that emission of an alpha-particle from an element causes that element to move back two places in the Periodic Table. His peak was reached in 1913 with his formulation of the concept of isotopes, which stated that certain elements exist in two or more forms which have different atomic weights but which are indistinguishable chemically.

In 1914 he was appointed Professor of Chemistry at the University of Aberdeen, but plans for research were hampered by the war. In 1919 he became Dr. Lees Professor of Chemistry at Oxford University, a post he held until 1936 when he retired, on the death of his wife.

Soddy was elected a Fellow of the Royal Society in 1910 and Oxford awarded him an honorary degree. He was awarded the Albert Medal in 1951.

He was a man of strong principles and obstinate views, friendly with students and prickly with colleagues.

   
 
Walther Bothe
 
1891 - 1957
Walther Bothe

Walther Wilhelm Georg Bothe est né le 8 janvier 1891 à Oranienburg, Allemagne et décédé le 8 février 1957 à Heidelberg, Allemagne, c'était un physicien, mathématicien et chimiste allemand qui apporta des contributions fondamentales à la physique nucléaire moderne. Il est lauréat de la moitié du prix Nobel de physique de 1954 (l'autre moitié a été remise à Max Born) « pour sa méthode des coïncidences et les découvertes qui en ont découlées» (méthode utilisée en mécanique statistique).

 

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Wolfgang Ernst Pauli
 
1900 - 1958

Wolfgang Ernst Pauli est né le 25 avril 1900 à Vienne et décédé le 15 décembre 1958 à Zurich, c'était un physicien autrichien connu pour sa définition du principe d'exclusion en mécanique quantique, ce qui lui valut le prix Nobel de physique de 1945. Il est également lauréat de la Médaille Franklin en 1952.

 

 

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Charles Thomson Rees Wilson
 
1869 - 1959

Charles Thomson Rees Wilson est né en 1869 à Glencorse, Écosse et décédé en 1959 à Carlops, Écosse, c'était un physicien britannique (écossais). Il est lauréat de la moitié du prix Nobel de physique de 1927 (l'autre moitié a été remise à Arthur Compton) « pour sa méthode qui permet de rendre visible, par condensation de la vapeur, le chemin des particules électriquement chargées» (il s'agit de la chambre à brouillard, le premier détecteur de particules).

Lorsque l'on fait des études en physique nucléaire, on ne peut pas ne pas avoir travaillé avec une chambre de "Wilson". Les résultats sont assez spectaculaires. Un bon TP dans l'enceinte de l'INSTN.

     
 
Erwin Schrödinger
 
1887 - 1961
Erwin Rudolf Josef Alexander Schrödinger né le 12 août 1887 à Vienne, décédé le 4 janvier 1961, est un physicien et théoricien scientifique autrichien.

En imaginant l'équation d'évolution de la fonction d'onde associée à l'état d'une particule, il a permis le développement du formalisme théorique de la mécanique quantique. Cette équation d'onde qui tient compte à la fois de la quantification et de l'énergie non relativiste a été appelée par la suite équation de Schrödinger (pour laquelle il a reçu, en commun avec Paul Dirac, le prix Nobel de physique de 1931).

Il est également connu pour avoir soumis l'étonnante expérience de pensée, nommée plus tard du Chat de Schrödinger, suite à une importante correspondance avec Albert Einstein en 1935.

 

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Niels Borh
 

 

 

1885 - 1962

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Prix Nobel de physique en 1922.

Niels Henrik David Bohr est né à Copenhague. En 1911, il en sort avec un doctorat sur la théorie électronique des métaux, dans laquelle il met en évidence l'incapacité de la physique classique à décrire le comportement de la matière à l'échelle atomique. Bohr, s'inspirant de la nouvelle hypothèse des quanta introduite par Planck et utilisée par Einstein, impose la stabilité de ce modèle, en postulant qu'il n'existe pour l'électron qu'un ensemble discret d'orbites stables caractérisées par des énergies bien définies, et que le passage d'un état à un autre ne peut être décrit par la mécanique classique ; la transition entre deux orbites stables s'accompagne de l'émission d'un rayonnement dont la fréquence est égale à la différence d'énergie des deux états divisée par la constante de Planck. Ce modèle, qui repose sur un mélange encore contradictoire de théorie classique et de nouveaux principes quantiques encore peu clarifiés, permet en particulier de décrire les raies spectrales de l'hydrogène en accord avec la formule empirique de Balmer, mais ne pourra être généralisé à la description d'atomes à plusieurs électrons. Ces résultats, publiés en 1913, sont très remarqués et discutés au sein de la communauté scientifique, et vaudront à Bohr le Prix Nobel de Physique de 1922.

Durant les années 1920, Bohr continue à se consacrer au développement d'une théorie quantique consistante au niveau atomique. Il s'intéresse également à une description théorique, au niveau électronique, de la structure et des propriétés du tableau périodique des éléments.
À Copenhague, son institut devient bientôt un centre international important en physique théorique, accueillant un grand nombre de visiteurs, et dont les conférences sont des lieux de rencontre privilégiés pour les jeunes théoriciens pleins de promesses de l'époque. Parmis ceux qui font des séjours prolongés à Copenhague, citons notamment H. Kramers, P. Dirac, W. Heisenberg, W. Pauli, L. Landau, J. Slater, O. Klein...

En approfondissant les idées de base de la nouvelle mécanique quantique formalisée par Heisenberg, Dirac et Schrödinger, Bohr atteint la notion de complémentarité : deux grandeurs sont complémentaires lorsque la mesure précise de l'une exclut la mesure précise de l'autre au même instant.Par la suite, Bohr apporte en théorie nucléaire des idées fructueuses et originales, notamment le modèle simple, mais riche de développement, du noyau atomique en tant que structure composée (1936). En 1939, il se rend compte de l'importance des expériences de fission menées par les savants allemands Otto Hahn et Fritz Strassmann. Aux États-Unis, lors d'une conférence, il convainc les physiciens de l'importance de ces expériences. Il démontre plus tard que l'uranium-235 est l'isotope de l'uranium qui subit la fission nucléaire. Il finit cependant par s'enfuir aux États-Unis, où il participe à la réalisation de la première bombe atomique (projet Manhattan), à Los Alamos (Nouveau-Mexique). Il s'opposera cependant au caractère secret de ce projet, redoutant les conséquences potentiellement négatives de ce développement inquiétant.
De nos jours, l'interprétation de Copenhague (voir détails) est considérée comme une interprétation philosophique classique de la mécanique quantique. Il n'en est pas moins qu'elle reste un débat d'actualité, tant sur le plan philosophique qu'expérimental.

 

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Niels Bohr's father was Christian Bohr and his mother was Ellen Adler. Christian Bohr was awarded a doctorate in physiology from the University of Copenhagen in 1880 and in 1881 he became a Privatdozent at the university. When Niels was only a few months old his father Christian had been appointed as a lecturer to fill a post left vacant by the death of Peter Panum, the professor of physiology at the University of Copenhagen, and a short while later the family moved into the Panum's professorial house in Copenhagen.

In Manchester Bohr worked with Rutherford's group on the structure of the atom. Rutherford became Bohr's role model both for his personal and scientific qualities. Using quantum ideas due to Planck and Einstein, Bohr conjectured that an atom could exist only in a discrete set of stable energy states. Remarkable evidence exists today of Bohr's scientific progress since he corresponded frequently with his brother Harald.n 24 July 1912, with his paper still unfinished, Bohr left Rutherford's group in Manchester and returned to Copenhagen to continue to develop his new theory of the atom, completing the work in 1913. The same year he published three papers of fundamental importance on the theory of the atom. The first paper was on the hydrogen atom, the next two on the structure of atoms heavier than hydrogen.

   
 
Arthur Compton
 
1892 - 1962
Arthur Compton

Arthur Holly Compton est né le 10 septembre 1892 à Wooster, Ohio, États-Unis et décédé le 15 mars 1962 à Berkeley, Californie, c'était un physicien américain. Il est lauréat de la moitié du prix Nobel de physique de 1927 (l'autre moitié a été remise à Charles Wilson) « pour la découverte de l'effet nommé en son nom».

J'ai pas mal travaillé sur cet effet à partir de 1968.

Il fut récompensé en 1927 (avec Charles Thomson Rees Wilson) par le prix Nobel de physique pour sa découverte de l'effet Compton qui a permis de valider la notion de dualité onde-corpuscule de la lumière.
Il a reçu le prix Rumford en 1926. Il fut également lauréat de la Médaille Hughes et de la Médaille Franklin en 1940.

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Peter Debye
 
1884 - 1966

Peter Joseph Wilhelm Debye est né Petrus Josephus Wilhelmus Debije le 24 mars 1884 à Maastricht et décédé le 2 novembre 1966 à Ithaca, New York, États-Unis, c'est un physicien et chimiste néerlandais. Il est lauréat du prix Nobel de chimie de 1936.

Sa première contribution scientifique majeure concerne l'application du concept de moment dipolaire à la distribution de charge électrique dans des molécules asymétriques en 1912, pour laquelle il développe des équations liant le moment dipolaire à la température, la constante diélectrique, la relaxation de Debye, etc. Les moments dipolaires de molécules sont mesurés en Debye, une unité baptisée en son honneur.

 

 

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Mes contemporains
 
Otto Hahn
 
1879 - 1968

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Prix Nobel de Chimie en 1944.

Hahn est né à Francfort. Au départ il n'a pas montré de signes particuliers pour les sciences. Son professeur Zincke, lui conseilla d'apprendre l'anglais et l'envoya travailler avec Sir William Ramsay, spécialiste des gaz rares. Son premier travail fut d'extraire le radium d'une solution de chlorure de baryum. En fait, cette préparation contenait du radium 228, alors que les Curie avaient découvert le radium naturel (226). Il découvrit également le thorium radioactif qu'il nomma radiothorium.

A chaque découverte ce corps radioactifs, les physiciens ou chimistes donnaient un nouveau nom. Et il est assez étonnant que ni Rutherford, ni Hahn n'aient élaboré le concept d'isotopie.

De retour en allemagne (1907), il s'associe avec une jeune physicienne Lise Meitner (assistante de Max Planck) et fondèrent un centre de recherche, que Meitner du fuir en 1938, peu de temps avant que Hahn et Stassmann ne découvrent la fission de l'uranium.

  He obtained a post as assistant in the Chemical Institute at Marburg, staying there two years, after which he worked under Sir William Ramsay at University College, London, from the autumn of 1904 to the following summer. His work here was rewarded by the discovery of a new radioactive substance, radiothorium, while working on the preparation of pure radium salts.

From the autumn of 1905 to the summer of the following year Hahn was at the Physical Institute of McGill University, Montreal (Canada) working under Professor Ernest Rutherford. Here he discovered radioactinium and conducted investigations with Rutherford on alpha-rays of radiothorium and radioactinium.

On his return to Europe Hahn moved to Berlin, to the Chemical Institute (Emil Fischer) of the University and there he qualified as a university lecturer in the spring of 1907, which year also saw his discovery of mesothorium.

At the end of 1907, Dr. Lise Meitner came to Berlin from Vienna and then began more than thirty years' collaboration. Their joint work embraced: investigations on beta-rays, their absorbability, magnetic spectra, etc.; use of the radioactive recoil, discovered shortly before by Hahn, to obtain new radioactive transformation products.

Between 1914 and 1918 Hahn's work was interrupted by his service in the First World War, but he resumed his research with Professor Meitner in 1918, and discovered protactinium, the long-lived mother substance of the actinium series. Hahn's own particular sphere was chemistry and he further discovered uranium Z, the first case of a nuclear isomerism of radioactive kinds of atoms. Using radioactive methods he investigated the absorption and precipitation of the smallest quantities of substances, normal and abnormal formation of crystals, etc. Hahn used the emanation method to test substances superficially rich or poor, and he elaborated the strontium method to determine the age of geological periods.

Following the discovery of artificial radioactivity by M and Mme. Joliot-Curie and the use of neutrons by Fermi for atomic nuclear processes, Hahn again collaborated with Professor Meitner and afterwards with Dr. Strassmann on the processes of irradiating uranium and thorium with neutrons.

Hahn and Prof. Meitner had also worked together on the discovery of an artificially active uranium isotope, which represents the basic substance of the elements neptunium and plutonium, first revealed later in America.

Hahn's work has won recognition in many learned circles. In 1912 he became scientific member of the Kaiser Wilhelm Institute for Chemistry and has been Director of this Institute since 1928. 1933 saw his appointment as Visiting Professor at Cornell University, Ithaca, New York. From 1st April, 1946, he has officiated as President of the Kaiser Wilhelm Society and from 28th February, 1948, has served as President of the Max Planck Society in Western Germany, being created Honorary President of the same Society in May, 1960.

His most spectacular discovery came at the end of 1938. While working jointly with Dr. Strassmann, Hahn discovered the fission of uranium and thorium in medium heavy atomic nuclei and his first work on these subjects appeared on 6th January and 10th February, 1939, in Naturwissenschaften. Since that time and until 1944 Hahn continued investigation on the proof and separation of many elements and kinds of atoms which arise through fission.

Hahn has been granted membership of the Academies of Berlin, Göttingen, Munich, Halle, Stockholm, Vienna, Boston, Madrid, Helsinki, Lisbon, Mainz, Rome (Vatican), Allahabad, Copenhagen, and the Indian Academy of Sciences.

   
 
Max Born
 
1882 - 1970
Max Born

Max Born est né le 11 décembre 1882 à Breslau, et décédé le 5 janvier 1970, c'est un physicien allemand, puis britannique. Il est lauréat de la moitié du prix Nobel de physique de 1954 pour ses travaux sur la théorie des quanta.

 

 

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James Chadwick
 
1891 - 1974
James Chadwick

Sir James Chadwick est né le 20 octobre 1891 à Manchester, et décédé le 24 juillet 1974 à Cambridge, c'est un physicien britannique. Il est principalement connu pour la découverte d'une particule élémentaire importante, le neutron, en 1932, pour laquelle il reçut le prix Nobel de physique de 1935.
Cette découverte est à l'origine de la fission nucléaire et de la bombe atomique.
C'est en poursuivant l'étude entreprise par Rutherford, en reprenant les expériences avec une chambre de Wilson remplie d'hydrogène, d'hélium ou d'azote, qu'il montra que les noyaux d'atomes de ces divers éléments sont projetés par le rayonnement de Bothe comme si ce rayonnement était constitué par des projectiles neutres (ne laissant aucune trace ionisée dans les gaz traversés) de diamètre comparable à ceux des noyaux et ayant une masse voisine de celle du proton.

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William Laurence Bragg
 
1890 - 1976
William Laurence Bragg

Sir William Lawrence Bragg est né le 31 mars 1890 à Adélaïde, Australie et décédé le 1er juillet 1971 à Waldringford, Angleterre, c'est un physicien australien. Il a reçu conjointement avec son père, Sir William Henry Bragg, le prix Nobel de physique de 1915 « pour leurs travaux d'analyse des structures cristallines à l'aide des rayons X».

 

 

 

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Werner Heisenberg
 
1901 - 1976
Werner Heisenberg

Werner Karl Heisenberg est né le 5 décembre 1901 à Wurtzbourg, Allemagne et décédé le 1er février 1976 à Munich, c'était un physicien allemand. Il fut l'un des fondateurs de la mécanique quantique. Il est lauréat du prix Nobel de physique de 1932 « pour la création de la mécanique quantique, dont l’application a mené, entre autres, à la découverte des variétés allotropiques de l’hydrogène».

 

 

 

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Oskar Klein
 

 

1894 - 1977

Oskar Klein

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Oskar Klein est né le 15 Septembre 1894 à Mörby en Suède et décédé le 5 Février 1977 à Stockholm. Oskar Klein was was the youngest son of Sweden' s first rabbi, Gottlieb Klein, who was originally from the Southern Carpathian. Gottlieb Klein received his doctorate from Heidelberg and moved to Sweden in 1883. He evidently instilled an interest in learning in his young son, as Oskar became quite fond of biology at an early age. This interest changed to chemistry around the age of 15 and soon after, in 1910, Svante Arrhenius, at what seems to be the behest of Gottlieb, invited Oskar to work in his laboratory at the Nobel Institute. Here he took up an interest in solubility and he published his first paper in 1912 on the solubility of zinc hydroxide in alkalis. This was the very same year that he finished his secondary education. He waited, however, until 1914 to take the University exam.

Arrhenius wanted to send Klein to work with Jean-Baptiste Perrin in his laboratory at the University of Paris but the plan was foiled by the outbreak of World War I. Klein found himself caught up in the tempest and saw military service in 1915 and 1916. After his service concluded, but with the war still raging, he returned to work with Arrhenius.

Their work now centred around studying dielectric constants of alcohols in various solvents. During this particular stay in Stockholm, he met Hendrik A Kramers, who, at the time (1917), was a student of Niels Bohr in Copenhagen. Kramers and Klein met several times during the next few years both in Stockholm and in Copenhagen, which was to be Klein's next destination.

In 1917 Klein received a fellowship to study abroad and, subsequently, arrived in Copenhagen in 1918. Over the course of the next two years he would travel between Stockholm and Copenhagen performing work for both Bohr and Arrhenius, spending the summer of 1919 with Kramers in Copenhagen, and finally returning to Stockholm in 1920. But that was not to be the end of his Copenhagen experience. In fact, it was merely the beginning.
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Article by: Ian Durham, University of St Andrews.

   
 
Paul Dirac
 
1902 - 1984
Paul Dirac

Paul Adrien Maurice Dirac est né le 8 août 1902 à Bristol, Angleterre et décédé le 20 octobre 1984 à Tallahassee, Floride, États-Unis, c'est un physicien et mathématicien britannique. Il est l'un des « pères » de la mécanique quantique et a prévu l'existence de l'antimatière. Il est colauréat avec Erwin Schrödinger du prix Nobel de physique de 1933 « pour la découverte de formes nouvelles et utiles de la théorie atomique».

 

 

sa biographie est assez bien développée sur Wikipedia

   
 
à suivre