Niels BORH
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Niels Borh, Heisenberg et Pauli en pleine discussion
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La réunion de Copenhague en 1932 N.Borh est en 3ème position debout, assis devant lui Léon Brillouin, Lise Meitner et P. Ehrenfest etc.. | ||
L'interprétation de Copenhague
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"L'interprétation de Copenhague" est
une formulation philosophique, qui fournit un cadre de compréhension
des limites et applicabilités de la mécanique quantique. Elle
a été développée principalement par Niels
Bohr et Werner Heisenberg. Elle concerne deux points : le premier
point est l'apparente incapacité à attacher une interprétation
physique aux processus quantiques. Le second point est l'impossibilité
pour une description quantique de fournir une solution unique et déterministe
à un problème donné.
Une des premières difficultés de la mécanique quantique est qu'elle fait intervenir des objets mathématiques non intuitivement représentables. L'équation de Schrödinger, qui se trouve au cur de la mécanique quantique, décrit le comportement d'entités physiques par des fonctions d'onde complexes, donc sans signification physique réelle. Ces fonctions d'ondes sont plutôt des concepts abstraits. Malgré cela, les prédictions de Schrödinger ont été confirmées par de nombreuses expériences bien réelles ! En même temps que l'on s'interrogeait sur la réalité
physique d'une description quantique, la description probabiliste des
phénomènes fournie par la mécanique quantique fut
aussi au cur de nombreux débats. En effet, de par l'utilisation
de certaines fonctions mathématiques (fonction d'onde), la mécanique
quantique ne permet pas de prédire de manière certaine où
se trouve une particule, mais uniquement quelles sont les états
d'occupation possibles et avec quelles probabilités la particule
peut s'y trouver. Ce fait jeta une grande consternation parmi les physiciens.
Werner Heisenberg trouva une issue en affirmant que les résultats
probabilistes donnés par la mécanique quantique n'étaient
qu'une conséquence intrinsèque des limites de l'homme à
collecter précisément des données. Bohr quant à lui, arriva à la conclusion que la théorie quantique ne s'applique pas à un système isolé mais à une relation entre un système et un moyen de mesure. Cette réflexion l'amena à redéfinir le concept de « phénomène » : la description dun phénomène doit inclure la spécification complète des conditions dobservations. Par exemple dans lexpérience à deux fentes, le mouvement de lélectron na plus une réalité indépendante de celle de lensemble du dispositif expérimental qui lentoure. Selon Bohr, la question nest pas de savoir si lélectron est une onde ou une particule, mais bien de comprendre que dans certaines expériences, les résultats expérimentaux présentent lélectron comme sil était une onde ou comme sil était un corpuscule. Les concepts donde et de particule constituent donc deux concepts complémentaires, bien que mutuellement exclusifs, qui sont néanmoins indispensables pour une description complète de lexpérience. Cest ainsi que pour Bohr, la seule réalité sur laquelle nous avons prise consiste dans lensemble des phénomènes accessibles à nos sens. Les lois que nous en tirons ne sont quune manière commode et efficace de résumer lensemble des faits expérimentaux et den effectuer la généralisation vers linconnu. La mécanique quantique donne, sous forme probabiliste, la description physique la plus complète du monde quon puisse concevoir. Einstein par contre, réaliste et déterministe convaincu, était persuadé quil existe une réalité indépendante de nos observations. Nous pouvons indirectement avoir accès à cette réalité en élaborant des théories et modèles. De plus, la connaissance totale et parfaite de létat de tous les constituants de lunivers ainsi que des lois qui le gouvernent, nous permettraient de prédire lévolution future de lunivers à tout instant. Or en mécanique quantique ce recensement de la position et de la quantité de mouvement de chacune des particules de lunivers, nous est rendu impossible par les inégalités dHeisenberg. Cest pourquoi Einstein, nadmettant pas la nature probabiliste de la mécanique quantique, ni les relations dindétermination dHeisenberg, accusa alors la mécanique quantique dêtre incomplète quant à la description quelle nous donne de la réalité. |
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