La Radioactivité et le Nucléaire : une épopée française
Sommaire
Les pionniers français |
Mes comtemporains | ||
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Mes anecdotes : |
HISTORIQUE des DÉCOUVREURS
et INVENTEURS
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En amont, les découvertes et recherches d'autres physiciens "les pionniers". puis dans l'ordre : | ||||||
1870 - 1942 |
Prix Nobel de physique (1926) Jean Perrin le premier a apporté une contribution importante à la conception atomique et à sa vérification expérimentale, au développement de la recherche scientifique en France (création du C.N.R.S.) et à la diffusion de la science (création du palais de la Découverte). Outre des travaux sur la conduction électrique dans les gaz, sur les rayons X, etc., il est surtout connu pour la démonstration expérimentale de la nature corpusculaire (électronique) des rayons cathodiques (1895) et pour ses recherches sur léquilibre de sédimentation des solutions colloïdales et sur le mouvement brownien, doù il en a déduit une valeur très précise, pour lépoque, du nombre dAvogadro (1908). |
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His earliest work was on the nature of cathode rays, and their nature was proved by him to be that of negatively charged particles. He also studied the effect of the action of X-rays on the conductivity of gases. In addition, he worked on fluorescence, the disintegration of radium, and the emission and transmission of sound. The work for which he is best known is the study of colloids and, in particular, the so-called Brownian movement. His results in this field were able to confirm Einstein's theoretical studies in which it was shown that colloidal particles should obey the gas laws, and hence to calculate Avogadro's number N, the number of molecules per grammolecule of a gas. The value thus calculated agreed excellently with other values obtained by entirely different methods in connection with other phenomena, such as that found by him as a result of his study of these dimentation equilibrium in suspensions containing microscopic gamboge 'particles of uniform size. In this way the discontinuity of matter was proved by him beyond doubt: an achievement rewarded with the 1926 Nobel Prize. | ||||||
1852-1908 |
Découvreur de la radioactivité de l'uranium
en 1896 En 1896, H. Becquerel s'aperçoit qu'un rayonnement est capable
d'ioniser l'air, qu'il n'est pas dû au soleil et que son intensité
ne diminue pas avec le temps. La voie est alors ouverte à l'ère
nucléaire. Pour en savoir plus en français et plus in english |
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Henri Becquerel French physicist who was the son
of physicist Edmond Becquerel, and father of physicist Jean
Becquerel. In 1896, while investigating fluorescence in uranium salts,
he accidentally discovered radioactivity in uranium-containing pitchblende
by noting that the photographic plate upon which the pitchblende had been
resting was fogged. Although he initially believed this to be a luminescence
effect, his subsequent dissolving of the salt and recrystallization in
total darkness showed that the luminescence was not involved. He also
discovered that all uranium compounds (not just specific salts) fogged
the plates, unlike luminescence which was confined to particular salts.
The full impact of Becquerel's discovery was not appreciated, however,
until the work of Marie and Pierre Curie, with whom he shared the
1903 Nobel Prize in physics. |
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Antoine César BECQUEREL
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(1788-1878)
En passant par Chatillon/Loing (Loiret) le 22 juin 2002, je n'ai pas pu résister au plaisir de prendre la photo du grand père d'Henri. |
Une lignée comme il y en a eu beaucoup en France, les Curie, les Brillouin, les de Broglie etc... | |||||
Becquerel écrivit : Mais comme les nouveaux rayons ont été découverts avec l'uranium, il paraissait a priori improbable que l'activité d'autres corps connus pût être considérablement plus grande, et la recherche sur la généralité du nouveau phénomène paraissait alors moins urgente que l'étude physique de sa nature.Voilà pourquoi ce ne fut pas Becquerel, mais les Curie qui accomplirent le grand bond en avant : ils étudièrent d'autres éléments et, découvrant d'abord le polonium, puis le radium, mirent au point des sources puissantes qui révolutionnèrent la nouvelle science de la radioactivité. (en y laissant une grande partie de leur santé, voir les photos de Marie). Pour une prise de connaissance rapide, Voir la chronologie des événements de 1886 à 1995. |
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Dans lhistoire de la radioactivité, depuis sa découverte et pendant les soixante années qui suivirent, le nom des Curie sinscrit au premier plan. Les plus éminents représentants de cette famille de savants français ont été Pierre Curie (1859-1906), sa femme Marie Curie née Sklodowska (1867-1934), leur fille Irène (1897-1956) devenue en 1926 la femme de Frédéric Joliot (1900-1958). | ||||||
Marie CURIE
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1867 - 1934 |
Prix Nobel de physique en 1903 et prix Nobel de chimie en 1911 Peu après la naissance de sa première fille (Irène), elle demanda l'avis de son mari sur un sujet de thèse et, sur sa suggestion, entreprit l'étude du nouveau phénomène découvert par Becquerel. Pour améliorer les mesures, elle utilisa un appareil qui avait été inventé par Pierre Curie. Marie vérifia ce qu'avait trouvé Becquerel, à savoir que l'intensité du rayonnement de l'uranium était proportionnelle à la quantité d'uranium dans le composé, mais indépendante de sa forme chimique : que l'échantillon fût du sel d'uranile, un oxyde ou de l'uranium métallique n'avait aucune importance. L'émission de rayons était une propriété atomique de l'uranium. (Voir son instrument de mesure) Elle proposa le terme de radioactivité. La suite de ses travaux, lui permirent de découvrire le polonium, puis une autre propriété atomique, la période. Au cours de ces recherches, Pierre et Marie Curie découvrent dans la pechblende une deuxième substance fortement radioactive et présente en quantité minime. Elle est entièrement différente de la première. Ses propriétés chimiques sont très voisines de celles du baryum. Ils ne parviennent à la séparer progressivement du chlorure de baryum - en collaboration avec le chimiste Gustave Bémont - que par une succession de cristallisations fractionnées. Ils obtiennent ainsi un produit neuf cents fois plus actif que luranium. Le physicien E. Demarcay observe, dans le spectre optique de cette substance une raie nouvelle de plus en plus intense au fur et à mesure que lactivité du chlorure enrichi croît. Pierre et Marie Curie donnent le nom de radium au nouvel élément (19 décembre 1898). Pour pouvoir en déterminer la masse atomique, ils ont besoin de beaucoup plus de matière première. Ils sadressent alors à lAcadémie des Sciences de Vienne pour obtenir lenvoi de cent kilos dabord - de tonnes par la suite - de résidus de pechblende provenant des mines de St Joachimsthal en Bohème. Parmi les savants contemporains, cest probablement elle qui a été, de son vivant, la personnalité la plus célèbre dans toutes les classes sociales de tous les pays du monde. Elle participa à de nombreuses conférences, entre autre, les célèbres réunions de Solvay. Elle reçut une vingtaine de distinctions honorifiques du plus haut niveau et fut nommée membre de nombreuses académies étrangères, docteur honoris causa des plus grandes universités, citoyen dhonneur de plusieurs villes. Après la guerre, une journaliste américaine Mme Meloney, réussit à gagner la sympathie de Marie Curie et elle lui promit que les femmes américaines lui fourniraient un gros échantillon de Radium. En 1921 elle fit une tournée triomphale aux Etats-Unis et le président Harding lui offrit le radium acheté grâce aux dons des femmes américaines. Marie Curie consacra de longs efforts à purifier et à peser une quantité denviron 16 mg de chlorure de radium qui, placée dans une ampoule scellée, devint, en 1911, le premier des étalons de radium, dit "étalon Marie Curie", actuellement conservé à lInstitut du radium de Paris (appelé maintenant Institut Curie). Lunité de radioactivité fut fondée sur le nombre de désintégrations par seconde qui se produit dans une source. Elle a reçu le nom de curie (symbole Ci) et correspond à 3,7 x 1010 désintégrations par seconde. La radioactivité de 1 g de radium est très voisine de 1 Ci. Mais les expositions répétées aux rayonnements du radium qu'elle subit depuis des années ont finalement raison de sa santé. Marie Curie décèdera d'une anémie dans un sanatorium de Sancellemoz en 1934. Sous l'illustre dôme du Panthéon, à Paris, aux
côtés de l'écrivain Victor Hugo, de l'homme politique
Jean Jaurès ou du résistant Jean Moulin, reposent désormais
les cendres de Marie Curie et de son époux, Pierre.
Femme de science et de courage, humaniste et tenace, cette chercheuse
d'origine polonaise a ouvert, par sa découverte du radium, la
voie de la physique nucléaire et de la thérapie du cancer.
Des travaux qui lui coûtèrent la vie. |
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1859 - 1906 |
Prix Nobel de physique en 1903 Malgré ses travaux sur le magnétisme, il les abandonne pour prêter main forte à Marie jusqu'à sa mort en 1906. Elle s'était lancée dans un travail surhumain pour extraire, du minerai de pechblende, et concentrer le nouveau corps dont elle soupçonnait l'existence. À cette époque, Pierre Curie avait déjà acquis une haute réputation par ses travaux sur la physique des cristaux et le magnétisme. Son nom reste attaché au point de Curie , température à laquelle les corps ferromagnétiques deviennent paramagnétiques. Il avait épousé, en 1895, Marie Sklodowska, qui, après avoir commencé ses études en Pologne, les avait poursuivies, depuis 1891, à la Sorbonne. Elle avait entrepris des recherches de chimie et devait bientôt avoir à choisir un sujet pour sa thèse de doctorat ès sciences. Elle aborda alors létude des rayons uraniques. Les travaux antérieurs de Pierre Curie ne sont pas étrangers à ce choix. Il a, en effet, découvert la piézo-électricité en 1880, et en a imaginé lapplication à la mesure de très faibles quantités délectricité. Avec son frère Jacques, il a mis au point le matériel nécessaire à cette mesure et à son application aux courants dionisation (qui peuvent traverser les gaz soumis à un flux de rayons X ou de rayons uraniques): lélectromètre à quadrants et la chambre dionisation. Il a pressenti, en effet, que le rayonnement nouveau devait être analysé et mesuré avec précision si lon voulait identifier le phénomène qui lui donne naissance. Cest armé de ce matériel remarquable, qui sera utilisé tel quel pendant cinquante ans, que Marie Curie entreprend ses recherches. |
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In 1880 with his brother Jacques he had
discovered piezoelectricity. 'Piezo' comes from the Greek for 'to press'
and refers to the fact that certain crystals when mechanically deformed
will develop opposite charges on opposite faces. The converse will also
happen; i.e. an electric charge applied to a crystal will produce a deformation.
The brothers used the effect to construct an electrometer to measure small
electric currents. Marie Curie later used the instrument to investigate
whether radiation from substances other than uranium would cause conductivity
in air. Pierre Curie's second major discovery was in the effect
of temperature on the magnetic properties of substances, which he was
studying for his doctorate. In 1895 he showed that at a certain temperature
specific to a substance it will lose its ferromagnetic properties; this
critical temperature is now known as the Curie point.
Shortly after this discovery he began to work intensively with his
wife on the new phenomenon of radioactivity. Two new elements, radium
and polonium, were discovered in 1898. The rays these
elements produced were investigated and enormous efforts were made to
produce a sample of pure radium. |
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Marie et Irène sa fille, pendant ses études |
Avec sa mère, elle fut formée à la recherche scientifique, et l'assista pendant la première guerre mondiale dans le service d'ambulance radiologique. Pour la suite d'Irène voir plus bas |
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Like her mother, Irène Joliot-Curie produced a further generation of scientists. Her daughter, Hélène, married the son of Marie Curie's old companion, Paul Langevin, and, together with her brother, Paul, became a distinguished physicist. |
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1874 - 1949 |
André-Louis Debierne (né le 14 juillet 1874 à Paris; mort le 31 août 1949 à Paris), était un chimiste français qui a découvert l'élément actinium en 1899. Elève de l'École supérieure de physique et de
chimie industrielles de la ville de Paris (9°), André-Louis
Debierne a été étudiant de Charles Friedel et fut
un ami proche et collaborateur de Pierre Curie. |
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André Debierne, seen here in the Curies' laboratory shed, not only helped Marie confirm experimentally that radium was an element, but also remained a devoted friend and colleague over the years. He was principally a radiochemist; his first triumph came in 1899 with the discovery of a new radioactive element, actinium, which he isolated while working with pitchblende. In 1905 he went on to show that actinium, like radium, formed helium. This was of some significance in helping Ernest Rutherford to appreciate that some radioactive elements decay by emitting an alpha particle (or, as it turned out to be, the nucleus of a helium atom). In 1910, in collaboration with Marie Curie, he isolated pure metallic radium. |
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1872 - 1946 |
Il était un brillant physicien qui exerça une grande influence sur la science française. Ses réalisations majeures étaient théoriques. Son enseignement en imposait beaucoup par la clarté de sa pensée et ses dons de démonstration. Il était l'ami des Curie. Il donna une analyse des propriétés magnétiques des matériaux. Il travailla à la détection des sous-marins et développa les oscillateurs à quartz. Langevin travailla beaucoup sur les conséquences de la relativité du temps, c'est le fameux "paradoxe des jumeaux" ou "paradoxe du voyageur de Langevin". Il est reçu à l'Académie des Sciences en 1934. |
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Langevin par Picasso | French physicist who studied at École
de Physique et Chimie (1888-1892), then at École Normale Supérieure
(1893-1896), and lastly at the Cavendish Laboratory in Cambridge under
J. J. Thomson (1897-1898). He obtained his Ph.D. under Pierre Curie
(1898-1902). He became professor of physics at College de France in 1909,
director of the École de Physique et Chimie in 1926, and was elected
to the Académie des sciences in 1934. Langevin studied paramagnetism
and deduced a formula correlating paramagnetism with absolute temperature
and predicting the occurrence of paramagnetic saturation. He also studied
the properties of ionized gases and Brownian motion in gases.
During World War I, he worked on the application of ultrasonic vibrations to detect of submarines (which culminated in the development of "sonar " in World War II). Langevin was also very active in spreading relativity theory in France. |
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1860 - 1934 |
Paul, Ulrich Villard,
né à Saint-Germain-au-Mont-d'Or le 28 septembre 1860 et
mort à Bayonne le 13 janvier 1934, est un physicien et chimiste
français.
En 1900, il découvre un rayonnement provenant du radium, insensible au champ électromagnétique. C'est le rayonnement gamma, dénommé ainsi par Ernest Rutherford. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1908. |
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Paul Villard, a French physicist
working in Paris at the same time as Marie and Pierre Curie, is
credited with discovering gamma rays.
Paul Villard's main interest was in chemistry, which guided him into his studies of cathode rays, x rays, and "radium rays." His experiments in radioactivity led to the unexpected discovery of gamma rays in 1900. Villard recognized them as being different from x rays because the gamma rays had a much greater penetrating depth. He had discovered they were emitted from radioactive substances and were not affected by electric or magnetic fields. These came to be called gamma rays by another scientist, Ernest Rutherford. It wasn't until 1914 that Rutherford showed that they were a form of electromagnetic (EM) like light only with a much shorter wavelength than x rays. Now we know that gamma rays are a form of EM radiation similar to x rays. Gamma rays tend to have a higher energy and a shorter wavelength than x rays do. However, the dividing line between these two forms of radiation is not clearly defined. Scientists typically apply the term gamma ray to EM radiation with energies above several hundred thousand electron volts. One electron volt is the amount of energy gained by an electron as it moves freely between two points with a potential difference of 1 volt. What I like to try to think of is that an unstable nucleus or nuclear process (like annihilation, isometric transitions, etc.) gives off gamma rays, and x rays are involved in energy transformation of electrons. Uranium and other radioactive elements emit alpha particles or beta particles from their nuclei when they transform into new elements. An instant later, these nuclei may give off gamma rays. |
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1852 - 1904 |
Début décembre 1898 Eugène Demarcay met en évidence dans le spectre d'arc du chlorure de baryum radifère une raie "qui ne semble due à aucun élément connu", d'intensité très faible devant celles du baryum, mais qui augmente avec la radioactivité. Des essais pour déterminer le poids atomique du radium donnent cependant des résultats non significatifs. Toutefois les preuves accumulées sont jugées suffisantes par Pierre Curie et Marie pour annoncer la découverte du radium dans un note à l'Académie le 26 décembre dont Bémont est coauteur. Le titre est "Sur une nouvelle substance, fortement radioactive, contenue dans la pechblende". Les expériences décisives avaient duré 6 semaines. Il découvre l'europium en 1901. |
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The knowledge of europium first came about in 1890. Scientist Lecoq de Boisbaudran was studying the spark spectral lines of samarium and gadolinium when he noticed that not all of these lines belonged to the two elements. He then predicted the existence of an element similar to europium. However, the discovery of europium is credited to French scientist Eugene Demarcay. Demarcay stumbled upon europium while working in his laboratory in France in 1901. While separating the rare earth ore of monazite, Demarcay found a nearly pure form of the element. Demarcay also spectroscopically proved the existance of radium. However the purest form of europium was not found until many years later while creating the element synthetically. Demarcay decided to name the element after the New Latin word Europa, which of coarse means Europe. |
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1872 - 1938 |
En 1907 Georges Urbain décrivit
un procédé par lequel l'ytterbium de Marignac
pouvait être séparé en deux éléments,
l'ytterbium et le lutétium. Ces éléments
étaient semblables à l'aldebaranium et au
cassiopeium indépendamment découverts par
von Welsbach sensiblement à la même époque.
On lui attribue parfois, du moins en France, la découverte du celtium
appelé par la suite hafnium.
Son "Introduction à la Chimie des Complexes", écrite avec A. Sénéchal, le conduit à proposer une unification des théories des liaisons chimiques particulières aux deux disciplines. Cette "théorie coordinative" se révèle extrêmement féconde. G. Urbain généralise également la théorie de l'homéomérie, qui s'applique à ces corps de propriétés physico-chimiques très voisines, mais de compositions chimiques différentes. "Chimiste éminent, sculpteur, peintre et musicien de talent, professeur et écrivain admirable", G. Urbain a dominé la Chimie de son époque. Le charme de cet homme grand, élégant, au regard bleu, résidait dans son intelligence très vive, toujours en action, dans sa voix chaude, bien qu'un peu assourdie, dans sa parole aisée, éloquente et simple. En 1908, il est Professeur de Chimie Minérale à la Sorbonne. Elu Membre de l'Académie des Sciences en 1921, il devient Professeur de Chimie Générale en 1928 et prend, cette même année, la Direction de l'Institut de Chimie de Paris. Il est, de plus, co-directeur pour la Chimie de l'Institut Rockfeller de Physico-chimie biologique, rue Pierre et Marie Curie, à Paris, où il côtoie quotidiennement J. Perrin, Directeur de la Physique et A. Mayer, Directeur de la Biologie. |
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In 1907, Georges Urbain
described a process by which Marignac's ytterbium (1879)
could be separated into the two elements, ytterbium (neoytterbium)
and lutetium. These elements were identical with "aldebaranium"
and "cassiopeium", independently discovered by
von Welsbach at about the same time.
While some scientists believed that these inconsistent results were caused by poor procedures or faulty equipment, Georges Urbain, a French chemist.. Urbain was eventually credited with the discovery of the elements and won the right to name them, although chemists later changed the name neoytterbium back to ytterbium and changed the spelling of lutecium to lutetium. Today, lutetium is primarily obtained through an ion exchange process from monazite sand ((Ce, La, Th, Nd, Y)PO4), a material rich in rare earth elements. |
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Mes
contemporains
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1889 - 1969 |
Léon Brillouin et
la théorie de l'information, histoire d'une relecture de la physique.
Il est linventeur des amplificateurs à résistance. Aux côtés de Louis de Broglie, Brillouin a joué un rôle important dans lintroduction en France de la mécanique quantique. Brillouin synthétisait en avril 1926 dans le célèbre Journal de Physique près de dix articles publiés par des physiciens étrangers comme Heisenberg, Born ou Jordan. De plus il fait partie des quatre français invités au cinquième congrès Solvay, en 1927, qui marque la naissance officielle de la mécanique quantique (en même temps que Marie Curie, Paul Langevin et Louis de Broglie) |
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French-American physicist and son of Marcel
Brillouin (1854-1948) and Charlotte Mascart, who was herself the daughter
of E. Mascart (1837-1908), a well-known French physicist of the 19th century.
Léon Brillouin was educated at the École Normale
Supérieure (1908-1912), as was his father before him. He was professor
at the Sorbonne (1928), and subsequently professor at the College de France
(1932-1949), again following his father's footsteps.
During the war, Léon Brillouin emigrated to the United States, where he became a professor at the University of Wisconsin (1941) and Harvard (1946). He became an American citizen in 1949, was appointed director of Electronic Education at IBM (1948-53), and was elected a member of the National Academy of Sciences in 1953. From 1953 to his death in 1969, he was a professor at Columbia University in New York City. Léon Brillouin specialized in quantum mechanics, and developed the BWK method of approximating solutions to the Schrödinger equation in 1926. He discovered the famous "Brillouin zones " of solid state physics, which are named in his honor. During his career, he authored more than 200 papers (his biography lists 212 of them) and about 15 books. |
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1897 - 1956 |
Prix Nobel de Physique en 1935. Irène se marie avec Frédéric Joliot et prend le nom de Joliot-Curie. Leurs travaux sur l'action des neutrons sur différents éléments sera décisif dans la découverte de la fission de l'uranium. En 1932, mettant en évidence lémission de protons par des éléments soumis à laction de particules alpha, Irène et Frédéric Joliot-Curie firent un pas important vers la découverte expérimentale du neutron dont lexistence, prévue théoriquement, fut établie par sir James Chadwick. En 1934, disposant de sources de polonium extrêmement intenses dans le laboratoire de Marie Curie, Irène et Frédéric Joliot-Curie réussirent à provoquer à leur tour des transmutations dont les éléments résultants sont radioactifs. Cette découverte de la radioactivité artificielle, récompensée par le prix Nobel de chimie, en 1935, ouvrit la voie à la création de plusieurs centaines disotopes radioactifs de tous les éléments connus. Dans cette voie, Irène et Frédéric Joliot-Curie poursuivirent une brillante carrière. Frédéric Joliot-Curie fut nommé, en 1937, professeur au Collège de France. Avec Irène Joliot-Curie, qui travaillait toujours dans le laboratoire de lInstitut du radium, dirigé par André Debierne depuis 1934, puis par elle-même, elle apporta une importante contribution à létude de la fission, découverte, en 1938, par Otto Hahn et Fritz Strassmann, et sut prévoir la possibilité de réactions en chaîne. Elle rencontra à plusieurs reprises Albert Einstein. |
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In 1926 Irène Curie married Frédéric
Joliot and took the name Joliot-Curie. As in so many other
things she followed her mother in being awarded the Nobel Prize for distinguished
work done in collaboration with her husband. Thus in 1935 the Joliot-Curies
won the chemistry prize for their discovery in 1934 of artificial radioactivity.
In 1938 her research on the action of neutrons on the heavy elements, was an important step in the discovery of uranium fission. Appointed lecturer in 1932, she became Professor in the Faculty of Science in Paris in 1937, and afterwards Director of the Radium Institute in 1946. Being a Commissioner for Atomic Energy for six years, Irène took part in its creation and in the construction of the first French atomic pile (1948). She was concerned in the inauguration of the large centre for nuclear physics at Orsay for which she worked out the plans. This centre was equipped with a synchro-cyclotron of 160 MeV, and its construction was continued after her death by F. Joliot. She took a keen interest in the social and intellectual advancement of women; she was a member of the Comité National de l'Union des Femmes Françaises and of the World Peace Council Like her mother, Irène Joliot-Curie produced a further generation of scientists. Her daughter, Hélène, married the son of Marie Curie's old companion, Paul Langevin, and, together with her brother, Paul, became a distinguished physicist. |
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Le noyau atomique fut découvert autour de 1911 grâce, entre autres, à Rutherford, Geiger et Marsden. La connaissance progresse à une vitesse prodigieuse : en 1932, James Chadwick découvre le neutron, tandis qu'Irène et Frédéric Joliot-Curie, l'ayant observé, ne l'avaient pas reconnu comme une nouvelle particule. Plus tard, apprenant que le prix Nobel a été décerné à Chadwick pour la découverte du neutron, Rutherford dira, selon Emilio Segré: Pour le neutron, c'est Chadwick tout seul. Les Joliot-Curie sont tellement brillants qu'ils le mériteront vite pour quelque chose d'autre!. | ||||||
1900 - 1958 |
Avec Irène dans leur laboratoire |
En 1945, Frédéric Joliot-Curie devint directeur
général du Centre National de la Recherche
Scientifique, puis Commissaire
à lEnergie Atomique, avant de prendre
en charge, en 1956, à la mort dIrène Joliot-Curie,
la direction de lInstitut du radium et la chaire de radioactivité
à la Sorbonne. Toute sa vie, il ne cessera de lutter pour que seules les applications pacifiques de l'énergie nucléaire soient utilisées. En 1948, grâce à la volonté et à l'énergie de Joliot, la première pile nucléaire francaise, nommée Zoé, démarre (Fort de Chatillon devenu le Centre de Fontenay-aux-Roses). Elle s'est arrêtée en 1976, devenue depuis un musée retraçant l'histoire du nucléaire depuis Pierre et Marie Curie. |
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In 1931 they began research that was to win
them the Nobel Prize for chemistry in 1935 for their fundamental discovery
of artificial radioactivity (1934). His description of the crucial experiment
is as follows: "We bombarded aluminum with alpha rays [the heavy
nucleus of a helium atom, made of two protons and two neutrons] ... then
after a certain period of irradiation, we removed the source of alpha
rays. We now observed that the sheet of aluminum continued to emit positive
electrons over a period of several minutes." What had happened was
that the stable aluminum atom had absorbed an alpha-particle and transmuted
into an (until then) unknown isotope of silicon, which was radioactive
with a half-life of about 3.5 minutes. The significance of this was that
it produced the first clear chemical evidence for transmutation and opened
the door to a virtually new discipline. Soon large numbers of radioisotopes
were created, and they became an indispensable tool in various branches
of science. Dramatic confirmation of the Joliot-Curies' discovery
was provided when Frédéric realized that the cyclotron
at the laboratory of Ernest Lawrence in California would have been producing
artificial elements unwittingly. He cabled them to switch off their cyclotron
and listen. To their surprise the Geiger counter continued clicking away,
registering for the first time the radioactivity of nitrogen-13. |
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"Ne blâmons pas les inventeurs
des allumettes quand les pyromanes ne savent pas s'en servir. " La radioactivité et les rayons X servent aujourd'hui en médecine, en biologie, à la production d'énergie, en archéologie, en géologie, dans la restauration d'oeuvres d'art, pour la conservation des aliments, etc... Et nous pouvons espérer que de nouvelles possibilités d'applications bénéfiques verront le jour à l'avenir. Cela est vrai à la seule condition que scientifiques et responsables soient capables de garder sagesse dans la science et dans l'utilisation de ses découvertes. (j'ai oublié qui a dit cela, mais je suis d'accord à 100 %). |
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1885- 1961
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Émile Henriot (né le 2
juillet 1885 et décédé le 1er février 1961
en Belgique) est un chimiste français renommé pour avoir
démontré la radioactivité du potassium et du rubidium
dans leur état naturel.
En 1912, il obtient son doctorat en physique à la Sorbonne, sous l'égide de Marie Curie. Il a enquêté sur les méthodes pour générer des vitesses angulaires extrêmement élevées, et a constaté que, convenablement positionnés, des jets d'air pouvaient être utilisés pour atteindre de très grandes vitesses. Cette technique fut utilisée par la suite pour construire des ultracentrifugeuses. Henriot a été un pionnier dans l'étude du microscope électronique. Il a également étudié la biréfringence et les vibrations moléculaires. Il est nommé correspondant de l'Académie des sciences le 24 mars 1947 dans le département de physique générale. |
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1899 - 1993 |
En 1923, à peine diplômé de l'École normale
supérieure, il découvre l'effet auquel son nom restera
attaché (voir ci-dessous). Après avoir soutenu sa thèse
de doctorat (1926), il entre dans le laboratoire de Jean Perrin,
où il se consacre à l'étude du rayonnement électronique
secondaire des rayons X et découvre un phénomène
particulier, connu sous le nom de «gerbes d'Auger»
(rayonnements cosmiques dus à l'impact de radiations de haute
énergie sur les atomes de la basse atmosphère). Nommé
professeur à la Sorbonne (1937), il participe à la création
du Palais de la Découverte. Il préside à la création
du Commissariat à l'énergie atomique, du Centre
européen d'études nucléaires de Genève,
du Centre national d'études spatiales qu'il présidera
jusqu'en 1963, avant de diriger l'Organisation européenne pour
la recherche spatiale. Membre de l'Académie des sciences (1977). Il existe maintenant des programmes scientifiques qui portent son nom,
entre autre : un observatoire avec des programmes multidisciplinaires. |
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In his excellent paper, Louis LePrince Ringuet, citing a remark of Powell's at the Conference of Bagneres-de-Bigorre in 1953, declared that from that date on, particle accelerators took the plave of cosmic rays, which more or less faded into the background. And yet, even today accelerators have not caught up with cosmic rays. For in 1938, I showed the presence in primary cosmic rays of particles of a million Gigavolts - a million times more energetic than accelerators of that day could produce. Even now, when accelerators have far surpassed the Gigavolt mark, they still have not attained the energy of 10^20 eV, the highest observed energy for cosmic rays. Thus, cosmic rays have not been dethroned as far as energy goes, and the study of cosmic rays has a bright future, if only to learn where these particles come from and how they are accelerated. You know that Fermi made a very interesting proposal that particles are progressively accelerated by bouncing off moving magnetic fields, gaining a little energy each time. In this way, given a certain number of "kicks", one could perhaps account for particles of 10^18-10^20 eV. As yet, however, we have no good theory to explain the production of the very high energy particles that make the air showers that my students and I discovered in 1938 at Jean Perrin's laboratory on a ridge of the Jungfrau." Pierre Auger, Journal de Physique | ||||||
1901 - 1992 |
Fils de Jean Perrin, en 1928,
il soutient une première thèse sur le mouvement brownien,
suivie dune deuxième, en 1929, sur la fluorescence.
Lessentiel de son uvre scientifique se situe entre 1922 et 1940. Parallèlement à loptique moléculaire, il travaille sur la physique corpusculaire et participe très activement au développement de la physique nucléaire. Il est nommé Haut-commissaire du CEA en 1951, poste quil détient jusquà 1970. Il joue un rôle déterminant à la création du CERN. Il défend avec constance la nécessité pour le CEA de poursuivre une activité importante de recherche fondamentale très diversifiée, dans les domaines de la chimie, de la physique et de la biologie. A côté de ses travaux scientifiques et de ses fonctions officielles, il prend position face aux grands problèmes de la société. Impliqué dans le front populaire, il devient, pendant la guerre, membre de lAssemblée Consultative à Alger, puis à Paris (1943-1945). Plus tard, il plaide pour lutilisation pacifique de lénergie atomique. Son action sinscrit dans la lignée des scientifiques humanistes. |
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Daprès le livre " Ecrits
de Francis Perrin ", rassemblés par Jean Pierre Baton et Monique
Neveu, Editions CEA, 1998 |
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Entré le 2 janvier 1968 au CEA, j'ai donc travaillé 2 ans sous son autorité au Centre d'Etudes Nucléaires de Saclay.. | ||||||
1909 - 1975 |
C'est Marguerite Perey
qui a découvert le francium, le numéro 87
dans le tableau périodique. Cette physicienne et chimiste française
trouve un emploi auprès de l'équipe de Marie Curie
avec qui elle développa une belle complicité. Marie Curie
fit d'elle sa préparatrice particulière. En 1949, Marguerite
Perey a obtenu la chaire, c'est-à-dire un poste de professeur,
de chimie nucléaire de l'Université de Strasbourg, où
elle a alors créé un laboratoire en partie à l'origine
du Centre de recherches nucléaires de Strasbourg-Cronenbourg (C.N.R.S.).
Mendeleïev avait prédit que le numéro 87 serait identifié vers les années 1870 et il l'appelait déjà ékacésium ou dvirudidium. L'ékacésium, qu'on appellera bientôt le francium, est l'élément le plus instable des 102 premiers, et plusieurs chercheurs y ont travaillé, sans pourtant réussir à l'isoler. Les chimistes ont étudié deux sources possibles: le minerai contenant le césium, car au départ, ils croyaient que l'ékacésium était stable, et la deuxième source a consisté en l'étude des chaînes radioactives naturelles. L'ékacésium pouvait être lié à l'élément 89, l'actinium, car un isotope naturel avait été découvert par André Debierne en 1899. Puis en 1929, Marguerite Perey se voit confier un important travail, celui de préparer des sources concentrées de cet isotope. Elle travaillait toujours sous les ordres de Marie Curie, mais lorsque celle-ci fut décédée, elle a continué son travail sous la supervision d'André Debierne et d'Irène Joliot-Curie qui lui ont demandé de concocter une source très pure d'actinium 227. En continuant ses recherches, elle découvrit une «anomalie dans l'évolution de l'activité de l'actinium» : c'était un nouveau corps, l'ékacésium, nommé de césium (Cs) et de eka pour actinium. Le nom qu'on lui connaît aujourd'hui, le francium (Fr), vient de «France», car Marguerite Perey voulait honorer son pays. |
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Discovered and isolated element 87, and studied
its properties. She named it francium. Elected correspondante of the Académie des Sciences (Paris) 1962. First woman to be elected to the Académie since its founding in 1666. 1929-34 Personal assistant (preparateur) to Marie Curie, Institut du Radium. 1934-46 Radiochemist, Institut du Radium. 1946-49 Maitre de Recherches, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut du Radium.1949- Professeur titulaire de la Chaire de Chimie Nucleaire, Universite de Strasbourg. |
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à suivre
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