Les principales conclusions incluent :
- En ligne avec le communiqué du sommet du G8 de Deauville
du 26-27 mai 2011 et du Séminaire ministériel qui sest
tenu à lOCDE le 7 juin 2011, les autorités de sûreté
nucléaire ont pour objectif de continuer à sassurer
des meilleurs niveaux de sûreté, à travers une
amélioration continue. Dans ce contexte, elles demeurent engagées
sur les moyens de rendre les réacteurs en cours dexploitation
et les nouveaux réacteurs encore plus sûrs en intégrant
les leçons de laccident de Fukushima Daiichi.
- Des revues en profondeurs et des analyses de la sûreté
des centrales ont été entreprises ou sont en cours à
la suite de laccident de Fukushima Daiichi. Les participants au
Forum invitent toutes les autorités réglementaires supervisant
des installations nucléaires à lancer des revues et des
analyses similaires dès que possible.
- Les autorités réglementaires vont poursuivre lacquisition
systématique des connaissances nécessaires à la conception
des centrales et des situations post-accidentelles. En cette matière,
les priorités incluent les événements naturels externes,
la résistance aux chocs externes, y compris les risques combinés,
limpact sur la conception des centrales, la capacité des
systèmes de sûreté à résister aux accidents
graves, les réponses et les capacités de gestion durgence,
la communication de crise, les plans de remédiation des sites et
leur mise en uvre.
- Les autorités réglementaires vont continuer à
accroître leur coopération à travers le Comité
de lAEN sur les activités réglementaires nucléaires
(CANR) ; elles entendent également améliorer la diffusion
dinformation fiables et de manière continue, quelles
fournissent au public ainsi quaux institutions gouvernementales,
au niveau national et international. Au-delà, elles vont réfléchir
à la pertinence des instruments actuellement utilisés pour
communiquer de manière ouverte et transparent avec le public
sur la gravité des accidents, y compris léchelle INES,
un instrument de mesure défini conjointement lAgence internationale
de lénergie atomique (AIEA) et lAgence de lOCDE
pour lénergie nucléaire (AEN).
- Les autorités réglementaires ont aussi mis en lumière
la nécessité dune réponse rapide dans la gestion
de situations accidentelles de ce type.
- Les autorités réglementaires ont souligné que
les exploitants titulaires dautorisation portent la responsabilité
première en matière de sûreté nucléaire.
A cet égard, elles se félicitent des engagements de lAssociation
mondiale des exploitants nucléaires (World Association of Nuclear
Operators, WANO) et de ses membres daccroître leurs efforts
en matière de sûreté nucléaire à travers
le renforcement des revues par les pairs, de la transparence et de la
coopération entre exploitants.
- LAEN a été reconnue comme une enceinte permettant
un travail dexperts en réseau des plus efficaces afin
dassurer la coordination des autorités réglementaires
de lAgence et des pays associés et pour diffuser les meilleurs
pratiques en matière de sûreté nucléaire. Les
autorités réglementaires ont demandé aux comités
techniques permanents de lAEN, y compris le Comité sur la
sûreté des installations réglementaires et le Comité
sur la protection radiologique et la santé public (CRPPH) de conduite
des analyses techniques complémentaires à la suite de ce
Forum et de partager leurs conclusions à léchelle
internationale.
- Les autorités réglementaires des pays membres du G8, de
lAEN et des pays associés ont réaffirmé
leur engagement à travailler ensemble à léchelle
internationale. Elles sont persuadées que, malgré son
caractère dramatique, la situation permettra à terme de
renforcer la sûreté nucléaire internationalement.
La conférence ministérielle de lAIEA qui se tiendra
fin juin, est la prochaine étape importante dun ensemble
dactions qui améliorera la sûreté nucléaire
au niveau mondial.
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